Médicaments minceur : Découvrez leurs effets surprenants sur le corps humain
Les médicaments amaigrissants comme Ozempic, Wegovy et Mounjaro sont devenus des blockbusters de cette décennie. Initialement conçus pour traiter le diabète, ils aident désormais les personnes en surpoids à atteindre un poids santé, tout en séduisant les célébrités et les individus soucieux de leur silhouette. Leur popularité explosive a entraîné des pénuries mondiales peu après leur approbation. Un sondage KFF de 2024 révèle qu'un adulte américain sur huit a déjà consommé ces produits.
Ces médicaments, appelés agonistes GLP-1, imitent une hormone intestinale qui régule la glycémie et supprime l'appétit. Une étude de 2015 montre une perte de poids de 4,7% à 6% en un an, tandis qu'un essai de 2021 sur le sémaglutide (principe actif d'Ozempic/Wegovy) démontre une réduction de 15% du poids corporel sur 68 semaines.
Au-delà de la perte de poids, ces molécules offrent des bénéfices inattendus. Une vaste étude internationale de 2024 indique que le sémaglutide réduit les risques d'insuffisance cardiaque chez les patients obèses. Wegovy est désormais approuvé aux États-Unis pour prévenir les accidents cardiovasculaires, tandis qu'Ozempic montre des effets protecteurs contre les maladies rénales.
Les utilisateurs rapportent d'autres effets secondaires positifs : diminution des addictions (alcool, tabac, opioïdes), protection potentielle contre le cancer de la prostate, et même des effets neuroprotecteurs dans les études sur Alzheimer et Parkinson. Cependant, ces médicaments ne sont pas sans risques.
Les effets indésirables courants incluent nausées, diarrhées et pancréatites. Ils augmentent aussi les risques de maladies de la vésicule biliaire et entraînent une perte musculaire préoccupante (10% du poids perdu). Leur sécurité pendant la grossesse reste incertaine : si une étude de janvier 2024 n'a pas détecté de risques accrus de malformations, d'autres recherches signalent des complications obstétricales.
Ces traitements révolutionnaires transforment la médecine, mais leur utilisation nécessite une évaluation rigoureuse des bénéfices et risques. Comme le souligne l'article original du MIT Technology Review, maigrir peut être tendance, mais la santé doit rester la priorité absolue.