Bill Ackman promet de financer massivement tout candidat à la mairie de New York capable de battre Zohran Mamdani
Le milliardaire de hedge funds Bill Ackman a annoncé son intention de financer une campagne électorale pour la mairie de New York, affirmant que ses associés fortunés étaient prêts à injecter des centaines de millions de dollars pour vaincre le candidat socialiste démocrate Zohran Mamdani. Ackman, PDG de Pershing Square, a exprimé ses graves inquiétudes quant aux politiques de Mamdani, qu'il juge désastreuses pour l'économie new-yorkaise et susceptibles de provoquer un exode des contribuables aisés.
Dans un post sur les réseaux sociaux mercredi, Ackman a averti que New York sous Mamdani deviendrait "beaucoup plus dangereux et économiquement inviable". Il a lancé un appel public pour trouver un candidat capable de battre Mamdani lors de l'élection du 4 novembre, promettant un financement massif et immédiat.
L'investisseur activiste a même suggéré que l'ancien maire Michael Bloomberg pourrait mettre à disposition son appareil électoral pour soutenir un candidat centriste. Cependant, l'intervention récente d'Elon Musk dans une élection dans le Wisconsin montre que l'argent des milliardaires ne garantit pas toujours le succès électoral.
Mamdani, un outsider de 33 ans, a créé la surprise en battant l'ancien gouverneur Andrew Cuomo lors de la primaire démocrate. Son programme inclut le gel des loyers, des supermarchés municipaux subventionnés et des transports publics gratuits, financés par des taxes sur les entreprises et les riches.
Ackman a comparé la situation potentielle à celle de Ken Griffin quittant Chicago pour Miami, avertissant qu'un exode des contribuables aisés pourrait priver New York de 5 à 10 milliards de dollars de recettes fiscales. Malgré les attaques sur son inexpérience et sa foi musulmane, Mamdani est favori face au maire sortant Eric Adams et au républicain Curtis Sliwa.
La faible participation électorale typique des élections municipales new-yorkaises pourrait jouer un rôle clé. Ackman voit cependant une opportunité pour un candidat centriste de se positionner sur la scène nationale, présentant la campagne comme un investissement à haut rendement avec un rapport risque/récompense très favorable.