Les constructeurs chinois de véhicules électriques se joignent à la vague d'investissement au Mexique pour contourner les tarifs douaniers américains
Malgré les changements dans la politique tarifaire des États-Unis, le Mexique reste un aimant pour les investisseurs étrangers, y compris les géants chinois des véhicules électriques (VE). Deux entreprises chinoises de VE sont actuellement en pourparlers pour construire des usines à Durango, un État du nord du Mexique en pleine expansion industrielle, a confirmé un responsable local mercredi.
Arturo Ortiz Galán, chef du département des investissements de Durango, a révélé les négociations en cours lors du Forum sur les opportunités commerciales et d'investissement au Mexique. Bien qu'il ait refusé de nommer les entreprises, il a noté qu'elles pourraient opter pour un modèle de coentreprise pour ces projets.
Les entreprises chinoises de VE négocient la construction d'usines à Durango, potentiellement via des coentreprises, dans un contexte de hausse des tarifs douaniers américains sur les produits chinois. Le commerce bilatéral entre la Chine et le Mexique a atteint 109,4 milliards de dollars en 2024, et le nombre d'entreprises chinoises au Mexique est passé de 2 000 en 2020 à plus de 20 000.
La proximité du Mexique avec les États-Unis et ses accords commerciaux en font une destination attractive pour les entreprises chinoises cherchant à éviter les tarifs douaniers et à accéder au marché américain. Cette stratégie s'inscrit dans une tendance plus large où les entreprises chinoises utilisent le Mexique comme porte d'entrée vers l'Amérique du Nord.
Les détails spécifiques des projets, y compris les montants d'investissement et les calendriers, n'ont pas encore été divulgués. Cependant, cette initiative souligne l'importance croissante du Mexique dans les chaînes d'approvisionnement mondiales, en particulier dans le secteur des véhicules électriques.