REMATCH : J'ai payé 40$ pour Rocket League sans voitures - Le jeu déçoit déjà certains joueurs
REMATCH (en majuscules pour se démarquer dans votre bibliothèque Steam) est un jeu de football en troisième personne dans la même veine que FIFA Street ou Volta Football. Essentiellement, c'est Rocket League sans les voitures, puisque vous ne contrôlez qu'un seul joueur sur un terrain immense entouré de murs et d'un plafond pour faire rebondir le ballon et marquer des buts spectaculaires. "Rocket League sans voitures, c'est juste du football", me direz-vous. Oui, je sais, mais c'est la façon la plus simple de décrire le gameplay de REMATCH, un nouveau jeu des développeurs des beat-'em-up Absolver et Sifu. Il sort officiellement le jeudi 19 juin sur PC et Xbox, et sera disponible sur Game Pass. Cependant, j'ai payé 39,99$ (29,99£ pour moi, Britannique) pour un accès anticipé de trois jours sur Steam, et je constate une forte réticence dans la communauté depuis les bêta tests.
Le jeu n'est pas free-to-play, ce qui déplaît à certains joueurs. Sloclap, le studio derrière REMATCH, gère des serveurs dédiés en Europe, au Moyen-Orient, en Asie, en Australie, en Afrique du Sud, en Amérique du Sud et aux États-Unis. Ces infrastructures coûtent cher, d'où le choix d'un modèle payant avec des microtransactions (MTX) et un battle pass. Le problème ? Comme souvent, les joueurs doivent acheter des pièces pour obtenir des cosmétiques, sans option pour acheter le montant exact nécessaire.
Les crashes et les lags serveur frustrent également les joueurs. REMATCH souffre de plantages liés à Unreal Engine et de performances serveur irrégulières. Les messages "Initialisation" et "En attente du jeu" précèdent souvent un crash soudain, sans possibilité de rejoindre la partie. Malgré tout, le jeu reste amusant, et les avis Steam sont "majoritairement positifs". J'espère que les problèmes serveur seront résolus pour la sortie sur Game Pass le 19 juin.
Ben est rédacteur en chef chez Windows Central, spécialisé dans le matériel et les logiciels tech. Passionné par le démontage des gadgets, il a une décennie d'expérience dans la vente et le support tech avant de se tourner vers le journalisme.