Scott Bessent, candidat potentiel pour succéder à Powell à la tête de la Fed
Un nombre croissant de conseillers au sein et en dehors de l'administration Trump poussent un nouveau nom pour le poste de président de la Réserve fédérale : le secrétaire au Trésor Scott Bessent. Le président Donald Trump a déclaré vendredi qu'il nommerait un successeur "très bientôt" pour remplacer Jerome Powell, dont le mandat à la tête de la Fed prend fin en mai 2026.
Parmi les candidats envisagés figure Kevin Warsh, un ancien responsable de la Fed que Trump avait auditionné pour le poste de secrétaire au Trésor en novembre, selon des sources proches du dossier. Mais Bessent, qui dirige actuellement les efforts de Trump pour relancer l'économie américaine via des réformes majeures sur le commerce, les taxes et la régulation, émerge également comme un sérieux prétendant, ont indiqué des sources à Bloomberg.
Les entretiens formels pour le poste n'ont pas encore commencé. "J'ai le meilleur job de Washington", a déclaré Bessent lorsqu'on lui a demandé de commenter. "Le président décidera qui est le meilleur pour l'économie et le peuple américain." Un haut responsable de l'administration, sous couvert d'anonymat, a contesté ces informations sans fournir de détails supplémentaires.
En tant que secrétaire au Trésor, Bessent jouerait traditionnellement un rôle clé dans le processus de sélection du prochain président de la Fed. On ignore s'il se récusera lorsque Trump commencera à prendre sa décision.
Par ailleurs, une cour d'appel fédérale a autorisé Trump à maintenir ses tarifs douaniers mondiaux pour le moment, marquant une victoire pour l'une de ses politiques économiques phares. La Cour a estimé que les préoccupations des responsables américains concernant les négociations commerciales en cours primaient sur les préjudices économiques allégués par les petites entreprises plaignantes.
Dans un autre développement, la Banque mondiale a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2025, pointant du doigt l'impact des guerres commerciales de Trump. L'économie américaine ne devrait croître que de 1,4% cette année, contre 2,8% en 2024.
Enfin, Google a proposé des départs volontaires à une nouvelle partie de ses employés dans plusieurs divisions clés, dans le cadre d'une nouvelle vague de réductions de coûts. Les offres concernent notamment les équipes de recherche, publicité et ingénierie, selon le Wall Street Journal.