Penske Racing pris en flagrant délit de tricherie au Mans, complétant une trilogie noire après les scandales d'Indy et Daytona
L'écurie Penske Racing, autrefois considérée comme un modèle d'excellence en sport automobile, accumule les controverses pour non-respect des règlements. En 18 mois, l'équipe a été sanctionnée dans les trois plus grandes courses internationales: les 500 Miles d'Indianapolis et de Daytona, et maintenant les 24 Heures du Mans.
Lors des qualifications du mercredi soir, la Porsche 963 n°6 (championne en titre WEC) pilotée par Kevin Estre, Laurens Vanthoor et Matt Campbell réalise le 4e temps, se qualifiant pour l'hyperpole du jeudi. Mais les commissaires découvrent que la voiture ne respecte pas le poids minimum réglementaire.
Conséquence immédiate: l'annulation des temps de qualification. La voiture devra s'élancer en 21e position, dernière de sa catégorie Hypercar. Une sanction lourde pour cette équipe officielle Porsche qui visait une 20e victoire historique au Mans.
Bien que l'infraction (dont l'ampleur exacte n'a pas été communiquée) ne semble pas intentionnelle, elle témoigne d'un relâchement inquiétant chez Penske. Après le scandale des gants modifiés de Joey Logano à Daytona et celui de l'atténuateur trafiqué de Josef Newgarden à Indy, cette nouvelle affaire interroge.
Selon le communiqué officiel des commissaires: 'Après examen du rapport technique confirmé par le directeur d'équipe, la voiture n°6 est disqualifiée des qualifications et devra partir en fond de grille conformément à l'article 10.2.2 du règlement 2025.'
Si partir de l'arrière au Mans est moins pénalisant qu'à Indy ou Daytona, cette récidive ternit sérieusement la réputation du team Penske. Un comble pour Roger Penske, propriétaire octogénaire habitué aux standards impeccables.