George Lucas, caméraman non crédité sur 'Grand Prix' de John Frankenheimer : L'expérience qui a révolutionné l'histoire du cinéma
Le célèbre réalisateur George Lucas, aujourd'hui milliardaire grâce à Disney, a commencé sa carrière dans le monde des courses automobiles à Modesto, en Californie, dans les années 1960. Après un grave accident qui a mis fin à ses rêves de pilote, il s'est tourné vers le cinéma. Son premier projet important, un court métrage intitulé "1:42.08 to Qualify", a marqué le début de sa carrière cinématographique. Ce film, réalisé avec un budget minimal et une équipe réduite, a introduit des techniques de tournage innovantes encore utilisées aujourd'hui. Peu après, Lucas a participé au tournage de "Grand Prix" de John Frankenheimer à Monaco, une expérience qui a profondément influencé sa vision du cinéma. Dégoûté par le gaspillage hollywoodien, Lucas a opté pour des équipes réduites et des effets pratiques, une philosophie qui a façonné des films comme "THX 1138", "American Graffiti" et la saga "Star Wars". Avec la création d'Industrial Light & Magic, Lucas a révolutionné les effets visuels, ouvrant la voie au cinéma moderne. Que vous le considériez comme le sauveur ou le fossoyeur d'Hollywood, son influence sur l'industrie cinématographique est indéniable. Et tout a commencé avec des voitures et "Grand Prix".
Lucas, alors jeune étudiant en cinéma, a réalisé "1:42.08 to Qualify" avec une équipe de seulement 14 personnes. Le film, qui suit le pilote Peter Brock, a été tourné avec des caméras montées sur la voiture et des plans audacieux qui capturaient l'essence de la vitesse. Ces techniques, inspirées par des réalisateurs comme David Lean et Akira Kurosawa, ont ensuite été reprises dans "Grand Prix". Lucas a été impressionné par le travail de Frankenheimer, mais a été choqué par le gaspillage des grands studios. Cette expérience l'a poussé à privilégier des méthodes de production plus efficaces.
En 1971, Lucas réalise "THX 1138" avec un budget minuscule, suivie en 1973 par "American Graffiti". Ces films, tournés avec des équipes réduites, ont prouvé qu'il était possible de créer des œuvres de qualité sans recourir aux extravagances hollywoodiennes. Lorsqu'il s'est attaqué à "Star Wars" en 1977, Lucas a dû innover pour concrétiser sa vision sans exploser son budget. La création d'Industrial Light & Magic a permis de réduire le nombre de techniciens nécessaires tout en repoussant les limites des effets spéciaux.
Aujourd'hui, "Grand Prix" reste un classique du film de course, tandis que "Star Wars" a engendré un empire culturel et financier. Lucas a ouvert la voie aux effets numériques, transformant à jamais l'industrie cinématographique. Son héritage, qu'on l'aime ou qu'on le déteste, est incontestable. Et tout cela grâce à sa passion pour les voitures et son expérience sur "Grand Prix".