10 Mégalopoles en Sursis : Ces Villes Qui Deviendront Invivables D'ici Peu
Le constat est alarmant : certaines des plus grandes villes du monde se transforment progressivement en zones inhabitables. Chaleurs extrêmes, pénuries d'eau et montée des eaux menacent directement des millions d'habitants, bien plus rapidement que prévu.
Aden, Yémen, devrait subir environ 107 jours par an d'ici 2030 avec des températures humides dangereuses dépassant 32°C. Combinées à un système de santé défaillant et des crises alimentaires, ces conditions aggraveront la crise humanitaire déjà critique dans ce pays.
Miami, aux États-Unis, voit son avenir assombri par la montée des océans. Plus de 3,3 millions d'habitants, particulièrement dans les zones basses comme Miami-Dade, sont menacés. Le sol calcaire poreux rend les défenses contre les inondations inefficaces.
Lagos, au Nigeria, cumule les risques avec 108 heures annuelles de chaleur mortelle et une exposition accrue à l'élévation du niveau de la mer. Son expansion rapide et ses infrastructures précaires en font l'une des métropoles africaines les plus vulnérables.
Shanghai, poumon économique chinois, deviendra un point chaud climatique avec plus de 320 heures de chaleur extrême par an d'ici 2100. L'humidité, la pollution et l'effet d'îlot urbain amplifieront ces phénomènes.
Jakarta s'enfonce littéralement, victime de pompages excessifs d'eau souterraine. Le gouvernement indonésien prévoit même de déplacer la capitale à Kalimantan Est, alors que le nord de la ville pourrait être submergé d'ici 2050.
Bandar Abbas, en Iran, franchira régulièrement le seuil critique des 35°C humides. La ville détient déjà des records nationaux de stress thermique estival, avec des indices atteignant 37,1°C.
Dacca, au Bangladesh, affronte une combinaison redoutable : plus de 340 heures de chaleur mortelle annuelles, inondations aggravées et érosion fluviale. Une crise multidimensionnelle dans l'une des villes les plus densément peuplées au monde.
La Nouvelle-Orléans reste marquée par l'ouragan Katrina. Une élévation modérée de 1 mètre du niveau de la mer pourrait engloutir un tiers de la ville, tandis que l'érosion côtière accélère sa vulnérabilité.
Chicago, malgré ses hivers rigoureux, n'est pas épargnée. La canicule meurtrière de 1995 (700 victimes) pourrait se reproduire à tout moment, alors que le Midwest subit des étés de plus en plus chauds et humides.
Dubaï verra ses températures atteindre 45°C quotidiennement d'ici 2070, avec des indices humides approchant les seuils létaux. Sans mesures radicales, le travail en extérieur et le tourisme deviendront périlleux.
Pékin cumulera plus de 120 heures annuelles de chaleur extrême d'ici 2100, aggravées par un smog persistant qui provoque déjà une flambée des maladies respiratoires.
Hanoï pourrait connaître plus de 100 jours par an avec un indice de chaleur supérieur à 54°C. L'urbanisation rapide intensifie l'effet d'îlot de chaleur urbain, augmentant les températures de 1 à 2°C.
Karachi, où une canicule a tué mille personnes en 2015, affrontera plus de 450 heures de chaleur létale annuelle. Les coupures de courant chroniques et l'habitat précaire aggravent la situation.
Khartoum, au Soudan, dépassera le seuil de sécurité thermique humide pendant plus de 100 heures annuelles. Les stress hydrique et thermique s'ajoutent à l'instabilité politique du pays.
Bangkok s'enfonce progressivement tout en subissant plus de 100 heures de chaleur mortelle annuelle. L'humidité élevée et la mauvaise circulation de l'air transforment la ville en étuve géante.