Accros à nos smartphones ? L'inquiétante dépendance numérique
La technologie a transformé nos vies, mais son usage excessif devient problématique. Une prise de conscience s'impose face à cette dépendance numérique qui touche 25% de la population mondiale.
Lorsque j'ai égaré mon smartphone récemment, j'ai réalisé à quel point j'étais dépendant. Impossible de me connecter à mes comptes sans code de vérification envoyé par SMS. Privé de musique, d'actualités et de réseaux sociaux, je me suis senti déconnecté du monde.
Aux États-Unis, 95% des adultes utilisent un smartphone comme principal accès à internet. Si les comportements numériques excessifs ne sont pas encore classés comme troubles addictifs, les professionnels de santé mentale les traitent déjà. Le DSM-5-TR reconnaît d'ailleurs le 'trouble du jeu vidéo' comme nécessitant des études approfondies.
Les effets négatifs sont multiples : dépression, anxiété, troubles du sommeil, problèmes relationnels, voire blessures physiques comme les tendinites. Chez les jeunes, le temps d'écran excessif altère le développement cérébral.
Des mécanismes neurologiques similaires à ceux des addictions traditionnelles entrent en jeu. Les activités numériques stimulent les circuits de la récompense, créant un besoin compulsif. Le phénomène est tel qu'un mouvement prônant la 'déconnexion numérique' gagne du terrain.
Des solutions existent : limiter son temps d'écran, programmer des pauses technologiques, privilégier les interactions en personne. Comme le suggère le mot de passe mental proposé : 'Pose ton téléphone. Touche l'herbe.'