15 ans après, un film de science-fiction horrifique sous-estimé continue de nous hanter
En 2010, le film « Splice » est sorti, explorant les peurs profondes liées aux avancées de la génétique. Réalisé par Vincenzo Natali, ce film met en scène deux scientifiques, interprétés par Adrien Brody et Sarah Polley, qui créent un hybride humain-animal nommé Dren. Leur expérience tourne rapidement au cauchemar alors que Dren développe des capacités imprévisibles et troublantes.
Le film aborde des thèmes comme l'éthique scientifique, les limites de l'humanité et les conséquences incontrôlables du progrès. Dren, mélange d'effets pratiques et de CGI, incarne à la fois l'innocence et la terreur, rappelant le monstre de « Frankenstein ».
Les scènes choquantes, comme l'utilisation de phéromones par Dren pour manipuler ses « parents », poussent les personnages à remettre en question leurs motivations. Contrairement à d'autres films de science-fiction, « Splice » ne propose pas de résolution optimiste, mais plonge plutôt dans l'horreur et l'inconfort.
Bien que le scénario manque parfois de subtilité, le film reste une réflexion puissante sur les dangers de la science non maîtrisée. Comme « Cube », autre œuvre de Natali, « Splice » agit comme un miroir déformant de nos peurs contemporaines.
Aujourd'hui, 15 ans après sa sortie, « Splice » continue de perturber son public, prouvant que ses questions restent d'actualité. Le progrès, suggère le film, n'est jamais aussi dangereux que lorsqu'il nous échappe.