Le New York Times scelle un accord historique avec Amazon dans le domaine de l'IA
Le New York Times a conclu un accord permettant à Amazon d'utiliser son contenu pour entraîner des modèles d'intelligence artificielle, a annoncé le prestigieux journal américain ce jeudi 29 mai, marquant ainsi son premier contrat de licence dans le domaine de l'IA générative. Plusieurs groupes médias ont déjà signé des accords similaires avec des géants de la tech, mais le New York Times avait jusqu'à présent refusé que son contenu soit utilisé dans la course à l'IA. Amazon intègre cette technologie à son assistant vocal Alexa, et cet accord ouvre la voie à l'utilisation du contenu du New York Times par Alexa et ses appareils connectés. Les termes financiers n'ont pas été divulgués.
"Cet accord est en accord avec notre principe de longue date selon lequel un journalisme de qualité mérite d'être payé", a déclaré Meredith Kopit Levien, PDG du Times, dans une note adressée au personnel.
Les médias du monde entier signent des accords sur l'IA
Le journal poursuit en justice OpenAI, rival d'Amazon, qu'il accuse de violation de droits d'auteur - utilisant son contenu pour entraîner le chatbot d'IA générative ChatGPT sans autorisation.
Les médias du monde entier sont aux prises avec la manière de naviguer dans l'intelligence artificielle alors qu'elle redéfinit le paysage informationnel mondial. News Corp - propriétaire du Wall Street Journal - Le Monde, The Washington Post et la société médiatique Axel Springer, qui possède des titres tels que Bild et Politico, ont tous signé des accords avec OpenAI.
Google, quant à lui, a signé avec l'agence de presse Associated Press, tandis qu'Agence France-Presse s'est associée à la start-up française d'intelligence artificielle Mistral.
Cette nouvelle a fait bondir le cours de l'action du New York Times, gagnant 1,85% à la Bourse de New York vers 13h45 GMT, se rapprochant ainsi de son plus haut historique, atteint début décembre.
Le Monde avec AFP