Un ancien dirigeant de Facebook déclare : "L'IA ne serait jamais rentable si les entreprises devaient demander l'accord des artistes"
Nick Clegg, ancien dirigeant de Meta, a défendu l'utilisation des œuvres artistiques pour entraîner les modèles d'IA sans consentement préalable. Lors du Charleston Festival en Angleterre, il a qualifié cette exigence d'"improbable", arguant que les systèmes d'IA se nourrissent de quantités massives de données. Clegg, qui promouvait son livre "How To Save The Internet", a reconnu que les artistes pouvaient vouloir protéger leur travail, mais a suggéré que leurs demandes étaient excessives. Il a averti qu'une réglementation stricte en Grande-Bretagne tuerait l'industrie de l'IA. Ses propos interviennent dans un contexte de débat houleux sur les droits d'auteur, après le rejet d'un amendement au projet de loi sur les données. Des artistes comme Paul McCartney et Elton John ont exprimé leur désaccord, appelant à une meilleure protection de leurs droits. Le Parlement britannique a cependant semblé pencher en faveur de la position de Clegg.