‘Roger n’oserait pas’ – Penske à nouveau sous les projecteurs après la disqualification choquante de Marcus Ericsson à l’Indy 500
Marcus Ericsson d’Andretti Global a frôlé de peu la victoire à l’Indy 500, avant qu’Alex Palou ne le dépasse dans les derniers tours. Cette défaite a peut-être épargné au Suédois un coup encore plus dur : une disqualification après la course. Le lendemain de la course, l’organisation a annoncé que la voiture n°28 d’Ericsson était l’une des trois à avoir échoué aux contrôles techniques post-course. Cette décision a ravivé les controverses passées impliquant Roger Penske, patron de Team Penske et propriétaire de la série IndyCar.
Ericsson, menant la course sur 200 tours, a vu Palou profiter d’une erreur dans le premier virage pour le dépasser dans les 13 derniers tours. Le Suédois, visiblement affecté, a déclaré avoir tout donné pour garder sa position. Cependant, la disqualification ultérieure de trois voitures, dont la sienne, a jeté un froid sur l’événement.
Les voitures n°27 de Kyle Kirkwood et n°90 de Callum Ilott (PREMA Racing) ont également été rétrogradées en fin de classement. Les équipes ont écopé d’une amende de 100 000 dollars chacune, et leurs directeurs techniques ont été suspendus pour une course. Cette décision a suscité des réactions mitigées parmi les fans, certains accusant Penske de partialité, tandis que d’autres ont salué la rigueur des contrôles.
Sur les réseaux sociaux, les commentaires ont fusé. Un fan a écrit : « Roger n’oserait pas, même s’il était en infraction », tandis qu’un autre a évoqué une « vengeance de Penske ». D’autres ont critiqué les précédentes controverses du magnat des affaires, âgé de 88 ans. À l’inverse, certains ont applaudi l’organisation pour son intransigeance envers les tricheurs.
Cette disqualification marque un nouveau chapitre tumultueux pour l’IndyCar, alors que la saison bat son plein. Les prochaines courses diront si cette rigueur technique se maintient ou si les tensions autour de Penske s’apaiseront.