J'ai remplacé mon PC à 1000$ par un mini-PC à 300$ : aucun regret !
Début 2023, j'ai acheté sur un coup de tête un mini-PC peu coûteux à des fins de recherche. Sans m'en rendre compte, cet achat allait révolutionner mon environnement informatique. Aujourd'hui, j'utilise quotidiennement le Beelink SER5 à 300$ comme station de travail principale, pilotant sans problème un écran ultralarge 1440p à 100Hz. Cette petite merveille m'a tellement séduit que j'ai relégué mon ancien tour au sous-sol, désormais dédié exclusivement au gaming. Une leçon sur le surdimensionnement technologique : sauf cas spécifiques, nos besoins réels en puissance sont souvent bien inférieurs à ce qu'on imagine.
Le Beelink SER5, vendu 284$, propose des caractéristiques impressionnantes pour son prix : processeur AMD Ryzen 5 5825U, 16Go de RAM DDR4, 512Go de stockage NVMe, Windows 11 Pro, et une connectique complète (USB-C, HDMI 2.0, Wi-Fi 6). Son format compact (13x13 cm) permet de le tenir à une main, et il est compatible montage VESA derrière un écran.
Sous son capot, le SER5 cache une surprise : un emplacement pour disque dur 2.5 pouces supplémentaire. J'y ai ajouté un SSD de 1To pour stocker mes fichiers OneDrive localement. La RAM et le stockage principal sont également évolutifs, offrant une belle marge de manœuvre.
Initialement, je comptais utiliser ce mini-PC occasionnellement avant de retourner à ma tour habituelle. Mais la transition s'est révélée si transparente que je n'y suis jamais revenu. Entre rédaction dans Obsidian, navigation avec des dizaines d'onglets, visioconférences et gestion de serveur Plex, le SER5 n'a jamais montré de faiblesse, tout en étant bien plus silencieux que mon ancien setup.
Même pour des tâches plus exigeantes comme la numérisation de cassettes VHS ou l'enregistrement de flux vidéo, les performances restent impeccables. Coté gaming, le Radeon intégré permet de jouer à Yakuza Kiwami en 1080p/60fps, ou à Fortnite et Stray autour de 30fps. Pour les titres plus gourmands, le cloud gaming via GeForce Now comble les limites.
Ce constat m'a amené à une révélation : mon imposante tour consommait inutilement espace, énergie et patience (à cause du bruit). Après quelques semaines, je l'ai définitivement reléguée au sous-sol, reconfigurée exclusivement pour le gaming. Une décision que je ne regrette absolument pas.
Cette expérience démontre qu'en informatique, la course à la puissance est souvent superflue. Malgré son processeur milieu de gamme (conçu pour portables), le SER5 comble tous mes besoins professionnels sans jamais me laisser désirer plus. Et surtout, mon bureau est désormais plus calme et mieux organisé - le gaming ayant trouvé sa place ailleurs.
Cet article est initialement paru dans Advisorator, la newsletter hebdomadaire de conseils tech de Jared Newman. Abonnez-vous pour découvrir chaque mardi de nouvelles astuces technologiques.