Les réseaux sociaux sont-ils en train de mourir ? Même Mark Zuckerberg le reconnaît
Les réseaux sociaux tels que nous les connaissions sont-ils en train de disparaître ? Récemment, Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a témoigné en justice que le temps passé sur Facebook et Instagram a "considérablement diminué" et que les interactions des utilisateurs se sont déplacées vers les applications de messagerie. Il a également admis que la "pertinence culturelle" de Facebook diminue rapidement et que son modèle traditionnel d'amitié a perdu de son attrait, les listes d'amis devenant "obsolètes". Cette déclaration pourrait sembler choquante, mais elle ne fait que confirmer ce que nous savions déjà : les plateformes sociales sont en déclin.
Les fils d'actualité sont désormais envahis par des publicités, des théories du complot et du contenu généré par l'IA. Instagram est submergé par des "créateurs" cherchant à devenir viraux, tandis que X (anciennement Twitter) est devenu une arène où tout le monde crie et personne n'écoute. TikTok, quant à lui, ressemble à une télévision maudite impossible à éteindre. Ces plateformes, autrefois prometteuses, ont perdu leur âme au profit de la monétisation.
La lassitude s'installe chez les utilisateurs. Les publications se font plus rares, les stories moins sincères, et les légendes ressemblent souvent à des appels à l'aide déguisés. Les utilisateurs semblent en avoir assez de jouer un rôle pour plaire à un algorithme capricieux. Au lieu de cela, ils se tournent vers des espaces plus privés comme les groupes WhatsApp, les DMs Instagram ou les serveurs Discord, où les interactions sont plus authentiques.
Les anciennes plateformes ne sont plus que des coquilles commerciales, des systèmes de livraison de publicités déguisés en réseaux sociaux. Elles ne sont plus amusantes, ni même utiles. Elles existent simplement, comme des fruits décoratifs dans un hall d'hôtel : beaux en apparence, mais sans substance. La question est : que faire maintenant ? Peut-être n'avons-nous pas besoin de les remplacer. Peut-être suffit-il de revenir à l'essentiel : parler à ses amis, lire un livre ou simplement réfléchir. Car, finalement, ce ne sont pas les publications qui nous manquent, mais les vraies connexions humaines.