Apocalypse alimentaire : ce légume riche en protéines pourrait sauver l'humanité selon les scientifiques
Les survivalistes du monde entier se préparent activement à ce qu'ils perçoivent comme une catastrophe mondiale imminente. Cette inquiétude n'est pas infondée selon deux universitaires néo-zélandais, Matt Boyd et Nick Wilson. Dans un récent rapport, ils affirment que les risques catastrophiques globaux (GCR) comme les guerres nucléaires, les pandémies extrêmes ou les catastrophes technologiques ne sont pas improbables.
Ces événements pourraient gravement perturber le commerce mondial, entraînant des pénuries de ressources critiques comme les carburants liquides, essentiels à la production alimentaire industrielle. Face à ce scénario, que mangeront les populations urbaines ? Les recherches de Matt et Nick proposent des solutions concrètes.
Leur étude, centrée sur la ville de Palmerston North en Nouvelle-Zélande, révèle qu'une sélection de superaliments - pois, betteraves sucrières, épinards, blé, pommes de terre et carottes - pourrait assurer la survie humaine. Ces cultures, soigneusement alternées, offrent le meilleur rendement en calories et protéines par mètre carré.
En conditions normales, les pois se révèlent être la culture urbaine idéale. Séchés sous forme de pois cassés, ils contiennent 25% de protéines. En cas d'hiver nucléaire, les épinards et betteraves sucrières, complétés par du blé et des carottes, deviendraient les cultures de choix.
L'étude souligne cependant que l'agriculture urbaine ne pourrait nourrir qu'un cinquième de la population. Les survivants devraient donc étendre leurs cultures au-delà des villes, tout en faisant face à des défis majeurs de production sans les ressources énergétiques actuelles.