« Stratégie fiscale astucieuse ou manœuvre frauduleuse ? » : Ma mère veut me donner sa maison, voici mon plan pour éviter les impôts
Un lecteur s'interroge sur la meilleure façon de recevoir la maison de sa mère sans conséquences fiscales désastreuses. Sa mère possède une résidence personnelle d'une valeur de 800 000 dollars, et il envisage plusieurs options : un don pur et simple, une vente avec reconnaissance de dette, ou encore le pardon de cette dette. Chaque scénario a des implications fiscales distinctes, notamment sur la base de calcul des gains en capital et sur les exclusions fiscales disponibles.
Si la mère fait un don de la propriété, l'enfant hérite de la base de coût ajustée de la mère, ce qui pourrait entraîner des impôts élevés sur les gains en capital lors d'une future vente. En revanche, si la maison est vendue à l'enfant à sa juste valeur marchande et que la mère pardonne ensuite la dette, l'enfant bénéficierait d'une base de coût égale à la valeur actuelle du bien, réduisant ainsi les impôts futurs.
Les experts fiscaux soulignent que le pardon de la dette serait considéré comme un don, nécessitant une déclaration fiscale spécifique (Formulaire 709). Cependant, cela n'affecterait pas la base de coût de la propriété, déjà établie lors de la vente. La mère pourrait ainsi éviter tout impôt sur le revenu si sa base de coût ajustée et les exclusions fiscales couvrent la valeur du bien.
Il est crucial de noter que les transactions familiales impliquant des biens immobiliers peuvent rapidement devenir complexes et conflictuelles. Plusieurs lecteurs ont partagé des expériences malheureuses où des accords familiaux ont tourné au désastre financier. Une planification minutieuse et des conseils professionnels sont donc essentiels pour éviter les pièges fiscaux et les drames familiaux.