10 Diplômes Universitaires avec les Taux d'Abandon les Plus Élevés & 10 avec les Plus Bas : Faut-il Persévérer ou Abandonner ?

10 Diplômes Universitaires avec les Taux d'Abandon les Plus Élevés & 10 avec les Plus Bas : Faut-il Persévérer ou Abandonner ?

Le chemin vers un diplôme universitaire peut être un long fleuve tranquille ou un parcours semé d'embûches. Certaines filières voient leurs effectifs fondre comme neige au soleil, tandis que d'autres retiennent leurs étudiants jusqu'à l'obtention du précieux sésame. Voici un tour d'horizon des formations où l'abandon est fréquent... et de celles où les étudiants tiennent bon.

1. Arts plastiques Les frais de matériel et de studio rendent cette formation financièrement lourde, surtout pour les étudiants aux ressources limitées. Le jugement subjectif des travaux et la pression créative pèsent aussi sur la santé mentale. Sans soutien adapté, nombreux sont ceux qui jettent l'éponge avant la fin.

2. Architecture Réputés épuisants, les programmes d'architecture affichent un taux d'abandon de 7,2%. Les interminables heures en atelier et la charge de travail intensive en sont les principales causes. Les critiques subjectives des projets peuvent aussi saper la confiance des étudiants.

3. Publicité Beaucoup d'étudiants quittent cette filière en cours de route, dépassés par un secteur en mutation permanente. Entre créativité, aspects commerciaux et nécessité de rester dans l'air du temps, l'abandon devient une stratégie de sortie discrète.

4. Communication Face à l'évolution rapide des médias, les étudiants en communication doutent souvent de leurs débouchés. Certains se réorientent vers des spécialisations comme la production médiatique. Les distractions en ligne n'arrangent rien aux taux de rétention.

5. Psychologie Les volumineuses lectures et recherches exigées peuvent submerger les étudiants. Les problèmes de santé mentale sont également fréquents dans cette filière. Pour ceux cherchant des débouchés immédiats, le cursus paraît trop long.

6. Sociologie Le caractère abstrait de la discipline surprend certains étudiants. Beaucoup se réorientent vers des filières plus concrètes comme le travail social. La persévérance dépend aussi des situations financières et personnelles.

7. Sciences de la santé Étonnamment, cette filière n'est pas épargnée par le burnout. Entre cours théoriques et stages cliniques, nombreux sont les étudiants qui se réorientent vers des formations paramédicales avant que le stress ne prenne le dessus.

8. Commerce (certaines spécialisations) Les spécialisations quantitatives comme la comptabilité ou l'économie voient des taux d'abandon élevés. Sans stages pertinents ou débouchés clairs, certains étudiants remettent en cause l'intérêt de poursuivre.

9. Informatique Parmi les filières scientifiques, l'informatique détient l'un des plus hauts taux d'abandon. La complexité de la programmation et l'évolution rapide des contenus découragent de nombreux étudiants, particulièrement masculins.

10. Ingénierie Les exigences en mathématiques et physique font des ravages. Malgré une féminisation croissante, le taux de rétention reste faible chez les femmes. Les normes d'accréditation strictes et la gestion du temps dans cette discipline exigeante expliquent ces chiffres.

À l'inverse, certaines filières retiennent remarquablement bien leurs étudiants :

1. Soins infirmiers La perspective d'une carrière stable et gratifiante motive les étudiants à persévérer malgré les longues heures et la pression. Les stages pratiques et les aides financières disponibles contribuent aussi à cette rétention exceptionnelle.

2. Pharmacie Le diplôme étant indispensable à l'exercice, les abandons sont rares. Le soutien académique solide et les débouchés professionnels assurés renforcent la motivation des étudiants.

3. Hygiène dentaire La formation très pratique dès le début maintient l'engagement des étudiants. Les formules à temps partiel facilitent la conciliation études-travail, tandis que les aides financières spécifiques limitent les abandons.

4. Droit (préparation) La sélection à l'entrée et un objectif professionnel clair motivent les étudiants dès le départ. Les facultés offrent généralement un bon soutien académique et psychologique. Le prestige de la profession et les parcours balisés réduisent les tentations d'abandon.