Anthony Scaramucci et Trump : Désaccords sur les crypto mais un come-back politique qualifié d'historique
L'ancien directeur de la communication de la Maison Blanche, Anthony Scaramucci, a récemment livré une analyse surprenante de Donald Trump, qualifiant son retour politique d'historique tout en mettant en garde contre une sous-estimation de son intelligence. Dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube, Scaramucci—qui avait pourtant décrit son passage sous Trump comme la "plus grosse erreur" de sa vie—a défendu l'acuité politique de l'ancien président. "Si vous pensez que le président est stupide, vous ne le connaissez pas", a-t-il déclaré. "Il parle peut-être comme un élève de primaire... mais c'est un homme très intelligent et rusé." Scaramucci, qui n'a occupé son poste que 11 jours en 2017, a suggéré que Trump pourrait souffrir de troubles comme la dyslexie ou le TDAH, mais compenserait par une conscience situationnelle aiguë. Il a également salué sa stratégie politique basée sur la répétition de "grands mensonges" pour créer un narratif. Scaramucci a qualifié le retour de Trump à la Maison Blanche de "plus grand come-back de l'histoire politique", soulignant son ascension fulgurante de star de télé-réalité à président. Bien qu'il ait applaudi certaines initiatives de Trump comme la régulation des actifs numériques, Scaramucci a vivement critiqué d'autres aspects, notamment les tarifs douaniers et le lancement controversé de la meme coin TRUMP, qu'il a comparé à de la "corruption niveau Idi Amin". Par ailleurs, il a mis en doute le timing des annonces crypto de Trump, évoquant de possibles manipulations de marché. Malgré ces critiques, Scaramucci reste un investisseur crypto majeur, avec plus de 55% de sa fortune en Bitcoin et des positions importantes sur Solana. Sa brève expérience à la Maison Blanche aurait d'ailleurs ravivé son intérêt pour le Bitcoin. Selon Fortune, sa fortune personnelle est estimée entre 150 et 200 millions de dollars, largement liée aux actifs crypto volatils. Parallèlement, il a récemment exprimé son soutien à des dépenses d'infrastructure ambitieuses sous Trump, à condition qu'elles créent de la valeur économique durable.