Ken DiCross, Fondateur Crypto : 'Je ne fais pas confiance à l'IA' mais 'je l'utilise pour tout'
Ken DiCross construit l'infrastructure pour connecter les blockchains, et il le fait avec l'IA. Le fondateur de Wire Network, une entreprise spécialisée dans l'interopérabilité blockchain, explique comment l'IA lui fait gagner des heures chaque jour, pourquoi il ne lui fait pas aveuglément confiance, et pourquoi l'IA décentralisée pourrait être la prochaine grande révolution.
Dans cette interview, DiCross révèle qu'il utilise l'IA pour tout ce qu'il peut : gestion d'emploi du temps, réponses aux emails, recherches, et même pour élaborer des plans d'affaires. Il ne va plus sur Google, trouvant cela 'atroce'. Pour lui, l'IA est un outil indispensable au quotidien.
Il utilise également l'IA pour analyser les livres blancs de ses concurrents. En téléchargeant ces documents dans un modèle de langage, il pose des questions jusqu'à identifier les failles, souvent liées à la centralisation. Ce processus, qui prendrait des heures manuellement, se fait en cinq minutes grâce à l'IA.
Récemment, l'IA l'a aidé à rédiger un contrat pour des conseillers et ambassadeurs. Bien qu'il le fasse relire par des juristes, cela lui évite des appels ou emails interminables. L'IA lui fournit 80% du travail, qu'il peaufine ensuite.
Les présentations sont désormais entièrement confiées à l'IA. Il fournit les points clés, et l'outil génère les diapositives. Ses développeurs l'utilisent aussi si efficacement qu'ils valent 'deux ou trois personnes'.
Cependant, DiCross ne fait pas totalement confiance à l'IA. Il a remarqué des hallucinations, comme un problème mathématique simple mal résolu. Il met en garde contre le 'codage vibes' sans comprendre le résultat.
Dans sa vie personnelle, il utilise l'IA pour les recherches, évitant Yelp ou Google. Cela lui fait gagner des heures. Ce qui le surprend, ce sont les fois où l'IA refuse de répondre, sans explication.
Il plaide pour une IA décentralisée, craignant la collecte de données par des entreprises comme Microsoft. Bien que mal à l'aise avec cette surveillance, il reste optimiste quant à l'avenir de l'IA décentralisée.