Enlever les logos de voiture : est-ce légal et sans risque ?
Si vous croisez une voiture sans logo constructeur, c'est probablement un cas de « débadging », une pratique de plus en plus courante. Que ce soit pour un look épuré, dissimuler un modèle basique ou préparer un habillage, retirer les emblèmes est avant tout une question d'esthétique. « La génération Z privilégie un design minimaliste sans badges chromés », explique Zoriy Birenboym, expert automobile. Mais est-ce légal ? Et comment procéder sans abîmer la carrosserie ? Voici l'essentiel à savoir.
Sur le plan juridique, retirer les logos de sa voiture est autorisé partout aux États-Unis, car ils relèvent du marketing. Seule exception : si l'intention est de tromper, comme imiter un autre modèle. Cependant, cette modification peut endommager la peinture, violer un contrat de location ou réduire la valeur de revente.
Avant de retirer un logo, vérifiez son mode de fixation : adhésif ou perçage. Pour les badges collés, chauffez légèrement avec un sèche-cheveux, puis glissez délicatement un fil de pêche pour décoller. Évitez les outils métalliques et nettoyez les résidus avec un dissolvant. Si le logo est vissé, mieux vaut s'abstenir : les trous apparents et les risques de dommages sont importants. En cas de doute, confiez l'opération à un professionnel.
Les logos de concessionnaires peuvent aussi être retirés, car ils servent uniquement à leur publicité. Certains demandent même au vendeur de le faire à la livraison. « Personne ne veut faire de pub gratuite », souligne Birenboym. Prudence toutefois : un retrait mal réalisé peut coûter cher en réparations.