Après 30 ans sous Windows, j'ai osé passer au MacBook : mon verdict sans concession
Après trois décennies d'utilisation exclusive de Windows, j'ai franchi le pas vers un MacBook M1 en 2020, puis adopté le MacBook Air 15 pouces. Ce récit explore mon adaptation difficile à macOS malgré des atouts indéniables comme l'autonomie phénoménale et un design ultra-léger.
L'autonomie révolutionnaire des puces Apple Silicon m'a conquis, permettant 3 à 4 heures de travail intensif sans charge - un exploit impossible sur mon PC gaming Windows. La compacité du MacBook Air remet même en question l'utilité de mon iPad. Pourtant, la transition système s'avère ardue.
Passer de Windows à macOS nécessite un réapprentissage complet des raccourcis clavier. Des actions simples comme capturer un écran ou supprimer des fichiers deviennent des casse-têtes. J'ai dû installer des applications tierces pour recréer des fonctionnalités Windows basiques. Cependant, Spotlight Search surpasse son équivalent Windows en rapidité et propose des conversions instantanées.
Le trackpad Apple, d'une précision inégalée, justifie l'achat d'un Magic Trackpad séparé pour mon bureau. Aucun PC Windows n'approche cette fluidité gestuelle. Mais derrière ces innovations se cachent des limites matérielles frustrantes.
Les 8 Go de RAM du modèle de base s'avèrent catastrophiques pour un usage professionnel intensif. L'Activity Monitor affiche régulièrement 7 Go utilisés avant même d'ouvrir des applications gourmandes comme Trello. Les ralentissements en édition photo sous Photoshop deviennent insupportables.
Le vrai problème réside dans l'impossibilité d'upgrader les MacBooks. Contrairement à mon PC Windows upgradable pour moins de 200$, augmenter la RAM à 32 Go et le stockage à 2 To sur un MacBook implique d'acheter un nouveau modèle à 2400$ - un surcoût prohibitif.
Si les MacBooks excellent en mobilité, macOS ralentit ma productivité après 30 ans de reflexes Windows. L'écosystème Apple reste trop cher et trop rigide pour remplacer complètement mon setup Windows, bien que je conserve le MacBook comme appareil secondaire. Peut-être qu'une compatibilité native avec GTA 6 changera la donne... peut-être.